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7
juil
2015

Maguy : st Victor Malescours



Saint-Victor-Malescours

Saint-Victor-Malescours
Mairie de Saint-Victor-Malescours.

Mairie de Saint-Victor-Malescours.AdministrationPaysDrapeau de la France FranceRégionAuvergneDépartementHaute-LoireArrondissementArrondissement d’YssingeauxCantonDeux Rivières et ValléesIntercommunalitéCommunauté de communes Loire SemèneMaire

MandatJoseph Champavert

2014-2020Code postal43140Code commune43227DémographiePopulation
municipale
834 hab. (2012)Densité58 hab./km2GéographieCoordonnées45° 17′ 33″ Nord4° 18′ 47″ EstAltitudeMin. 753 m – Max. 931 mSuperficie14,47 km2 Localisation

Géolocalisation sur la carte : France

Voir la carte topographique de France
City locator 14.svg
Saint-Victor-Malescours

 

  • Voir la carte administrative de France

 

Saint-Victor-Malescours est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en régionAuvergne.

Géographie

Saint-Victor-Malescours est une commune du Massif central située à l’est du Velay.

Hameaux

  • Chazotte
  • Bonnefont
  • Cellières
  • Faridouay
  • Fleurieu
  • Langellière
  • la Bourlèche
  • la Bruyère
  • la Chazotte
  • la Fauvinière
  • la Garne
  • la Grange du Bois
  • la Mure
  • la Tourette
  • le Fraisse
  • le Mazel
  • le Play
  • le Poyet
  • le Pont de Malzaure
  • le Trève
  • Malescours
  • Malploton
  • Malzaure
  • Montebello
  • Moulin Blanc
  • Moulin Cheval
  • Paravel
  • Planchette
  • Siméon
  • Soleymet
  • Vial

Environnement

Le paysage de la région est essentiellement composée de vastes prairies verdoyantes, marquées par le relief. La commune est traversée par la rivière Semène, affluent de la Loire. L’humidité de la région, la forte présence de l’eau, sont à l’origine de nombreuses zones humides, où le populage des marais côtoie les lychnis flos cuculi, les gentianes pneumonanthes, les potentilles des marais et des graminées comme la molinie bleue et la canche cespiteuse. Elles sont habitées par des grenouilles rousses et des tritons palmés. Parmi les oiseaux, en plus des buses, perdrix, rougequeues, chardonnerets, piverts, bergeronnettes, des éperviers ont été observés. Parmi les araignées, outre l’épeire des roseaux, l’apparition de l’épeire fasciée a été signalée. Les chauve-souris sont également présentes. Le gibier, lapins, lièvres et chevreuils, est apprécié des chasseurs. En dehors des prairies, les alentours du village sont recouverts de forêts d’épicéas, pour partie plantées en faveur des scieries, menuiseries et autres industries liées à la sylviculture, aujourd’hui presque disparues. Ces forêts sont riches en fruits sauvages (myrtilles, mûres) et champignons. Le climat est relativement tempéré durant l’année, mais peut s’avérer très rude, en raison de l’altitude et des vents parfois violents, notamment la burle. L’hiver est marqué par de longues périodes de neige. La rivière Semène fait l’objet du Contrat Rivièrequi a pour but de rétablir l’équilibre biologique. Elle est peuplée par des vairons, loches, goujons et truites farios. Les écrevisses à pieds blancs et l’ombre commun, autrefois présents, ont disparu des eaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Mentionnée en 1224 comme Ecclesia Sancti Victoris (Bibl. nat, lat., 12745, p. 405), son nom a évolué au cours des siècles :

1265 : Parrochia Sancti Victoris, Aniciensis diocesis.,(cart. de St Sauveur en Rue, p. 151)

1398 : Parochia S. Victoris de Malis Curtibus (coll. Chaleyer)

1461 : Parochia S. Victoris de Malas Courtz (Rhône, H.1180)

xvie siècle : Sainct-Victour-de-Malescours (év.)

1793 : Victor1, Victor-de-Malescours. (le village a perdu l’attribut « saint », Révolution française oblige)

En 1789, Saint-Victor-Malescours faisait partie de la province du Velay, de la subdélégation et sénéchaussée du Puy et archiprêtré de Monistrol-sur-Loire, et était dédiée à saint Victor comme succédant aux droits du prieur de Dunières, l’évêque était collateur. (source : dictionnaire topographique du département de la Haute-Loire – Auguste Chassaing – 1907) L’histoire écrite de Saint-Victor-Malescours débute en 1138, mais les 14,47 km2 qui constituent la commune ont été habités depuis l’Antiquité. Le climat et la configuration de la commune, avec ses prairies et ses bois, longeant sur 11 km la rive droite de la rivière Semène, ont préfiguré les ressources des habitants.

Les terres acides et pauvres, les nombreuses zones humides, ont conditionné une agriculture d’élevage, plutôt que de culture céréalière. Sauf au lieu-dit Cellières, qui, comme son nom l’indique, constituait le grenier (de seigle) de la commune.

Très vite, la force hydraulique de la Semène a été utilisée et de nombreux moulins à blé virent le jour. Moulin Cheval fut mentionné dès 1363, Faridouay à partir de 1569.

À partir de 1836, des scieries s’établirent à Moulin Blanc, au Suc, à Faridouay et au Poyet. Ce fut le début d’une politique de boisement. Au cours du xixe siècle, avec le développement de l’industrie de la soie et du textile, un moulin à chanvre (Le Poyet), deux foulons (la Planche et Moulin Blanc) et un moulinage (Le Poyet) furent ajoutés aux activités existantes. La proximité de Saint-Étienne, a amené d’autres activités, fournissant des ressources complémentaires aux paysans, souvent très pauvres. En adaptant leurs fermes, ils entrèrent les métiers de la passementerie. En 1846, Saint-Victor comptait 55 personnes qui vivaient de cette occupation (rubanniers, passementiers, tisseurs).

En 1851, Saint-Victor-Malescours avait atteint 1134 habitants. En 1975, la commune n’en comptait plus que 356 : l’exode rural avait atteint la commune avec le déclin de la passementerie et la mécanisation de l’agriculture. Ils n’étaient pourtant pas partis bien loin, les San-Vitournaires, trouvant du travail dans les mines de Firminy et de Saint-Étienne, ainsi que dans les nombreuses usines qui prospéraient. Souvent, ils gardaient un pied-à-terre dans leur commune d’origine.

Après la Première Guerre mondiale, Saint-Victor était devenue une villégiature recherchée pour les Stéphanois en quête d’air pur. Ils arrivaient dès le mois de juin par cars entiers, doublant le nombre d’habitants pendant la période estivale. L’auberge Robert, le café Souvignet et des locations répondaient à cette demande.

Dans les années 80, avec l’amélioration des routes et la banalisation de l’automobile, la situation s’est inversée. Nombreux sont les habitants qui ont leur lieu de travail à Firminy et Saint-Étienne.

L’activité bois sur la commune

Jusqu’en 1988, la commune a bénéficié d’une politique de boisement, le bois étant une activité plus lucrative que l’agriculture. À ce moment, 25 % de la superficie de la commune était boisée2 (contre 11,2 % en 18793). Depuis, les récoltes de bois ont baissé et certaines parcelles sont à l’abandon ou restituées à l’agriculture. La fermeture de la scierie de Régis Peyrard à Vial en 2009, signifie la fin d’une période, même s’il reste encore une scierie en activité à Saint-Victor. Quant à l’abattage du bois, il ne reste actuellement qu’un seul bûcheron sur la commune.

Les premières scieries apparaissent entre 1816 et 1836 en bordure de la rivière Semène. Elles appartenaient souvent à de grands propriétaires, les meuniers étant de très modestes locataires. Elles étaient actionnées par les forces hydrauliques de la Semène et s’ajoutaient aux moulins à farine de Moulin Blanc, Faridouay, le Suc, le Pont de Malzaure, le Poyet et Vial. Elles fabriquaient surtout du bois pour le « boisage » des mines, des poteaux, la fabrication des navireset pour la charpente.

La motorisation des scies a progressivement sonné le glas des scieries hydrauliques, qui subissaient le contrecoup des périodes d’étiage. La première s’est établie au carrefour de la Garne, activée par un moteur à vapeur. La famille Barnier qui en était propriétaire, durement frappée par la perte de deux de ses fils à la Première Guerre mondiale, a dû arrêter cette activité dès 1918, maintenant seulement le moulin à farine.
Sylvain Mounier, locataire de monsieur Convert au moulin de Faridouay depuis 1930 a installé sa propre scierie à l’entrée du bourg de Saint-Victor-Malescours dans les années cinquante. La scierie fut reprise par son fils André, mort accidentellement en 1967. Celui-ci avait ajouté à l’activité existante le façonnage de bois exotiques pour la menuiserie. En 1973, un autre fils, René, a développé avec sa femme une scierie à la Grange du Bois. S’il continue actuellement la fabrication de bois de charpente, cette activité en forte décroissance ne représente aujourd’hui que 10 % de la production. Son entreprise s’est surtout spécialisée dans la fabrication de palettes et est la seule scierie en activité dans la commune.
En 1965, le père de Régis Peyrard, descendant d’une très ancienne famille de meuniers propriétaires, a déplacé son activité du moulin de Vial sur l’autre rive de la rivière Semène, dans le village de Vial. Cette scierie a suivi toute la filière classique du bois, y ajoutant l’utilisation des bois nobles, pin, sapin, épicéa pour la menuiserie et l’ébénisterie. À cette époque, les menuisiers étaient nombreux dans la région, fabriquant directement les meubles pour les habitants. Ces dernières années l’activité s’est limitée à la fabrication de bois pour des palettes.

À l’heure actuelle, une nouvelle exploitation des forêts voit le jour. Si dans le passé, Saint-Victor était une villégiature recherchée pour les habitants de Saint-Étienne, aujourd’hui il faudra attirer les touristes à la recherche d’air pur et de tranquillité et redécouvrir les forêts comme espace de loisirs. L’Europe, l’État, les collectivités locales s’attachent à lui donner une mission écologique. Il s’agira de prendre en compte les multiples fonctions de la forêt afin de mieux l’exploiter, la protéger et la léguer aux générations futures. Toutefois, il convient de se demander si l’exploitation artisanale du bois est vraiment épuisée et si d’autres orientations peuvent être envisagées, telles la fabrication de pellets et celle de granulés pour le chauffage.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1795 Denis Sovignet
1795 1832 Jean-Baptiste Sovignet
1832 1837 André Sovignet
1837 1862 Jean-Denis Massardier
1862 1889 Augustin Sovignet
1889 1903 Aimé Duplay
1903 1904 Jean-Marie Verot
1904 1905 Aimé Duplay
1905 1908 André Royon
1908 1919 Jean-Marie Verot
1919 1947 Louis Duplay
1947 1953 Joseph Souvignet
1953 1965 Barthelemy Blachon
1965 1971 Joseph Souvignet
1971 1989 Paul Fournel
1989 2001 Jean Fauvet
mars 2001 en cours Joseph Champavert4

Démographie

En 2012, la commune comptait 834 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du xxie siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque annéeNote 1,Note 2.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
736 763 888 949 1 047 1 031 1 118 1 049 1 134
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 081 1 085 1 042 960 966 940 909 892 891
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
851 811 835 690 669 614 623 525 533
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
470 411 356 375 476 673 748 821 834
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 19995 puis Insee à partir de 20046.)

Histogramme de l’évolution démographique

Lieux et monuments

Le village est construit autour de sa charmante petite église et de son lavoir toujours présent et entretenu. Beaucoup de « petits hameaux » entourent ce bourg, avec des fermes anciennes et d’époque, toujours pimpantes et pleines de vie.

Château du Fraisse7: de la gentilhommière du Fraisse se détachent surtout la chapelle et une petite tour. Le Fraisse appartenait à la fin du xvie siècle à Antoine Drevet qui s’y était retiré. Sa fille apporta le domaine à la famille Duplay, en épousant Marcellin Duplay. Ce sont les descendants qui possèdent toujours le château, rare exemple de tradition patrimoniale ininterrompue. Propriété privée, ne se visitant pas.

Château du Malploton8 : autrefois appelé Mas Ploton. Du manoir primitif, il reste une tour, trois fenêtres à meneaux et des meurtrières à tir rasant. La partiexixe siècle est d’inspiration néo-Renaissance. Cette ancienne possession des barons de Saint Didier fut attribuée en dot à Isabelle de Saint Didier lors de son mariage en 1335 avec Henri « Ploton » de Rochebaron. En 1372, la maison forte fut achetée par Jehan Allier en même temps que la terre de la Fressange dont il prit le nom. En 1615, Jehan IV de la Fressange cède le château à son beau-frère Pierre de la Fayolle. Sa veuve le transmet à son fils (né d’un second mariage) Innocent de Soubeyrand. De 1733 à 1782, le château a été la propriété de la famille du Peloux de Saint-Romain. De 1782 à 1889, le château a appartenu à la famille Souvignet. En 1889, Théodore Véron de La Combe acquiert Le Malploton, et le fait rebâtir par l’architecte Vaucanson. Ses descendants possèdent toujours le château. Propriété privée, ne se visitant pas.

Personnalités liées à la commune

Abbé Jacques Massardier, prêtre réfractaire, né à Saint-Victor en 1726, mort déporté à Saint-Martin-de-Ré en 1799. Un vitrail dessiné par M. Bory lui est dédié dans l’église.

François Peyrard (1759-1822), professeur, érudit et philosophe, connu notamment pour sa traduction des œuvres d’Euclide et Archimède.

Galerie[modifier | modifier le code]

  • Vue du village.

  • L’église, côté chevet.

  • L’église côté façade.

  • Le monument aux morts contre l’église.

  • Pont sur la Semène près de Saint-Victor-Malescours.

Notes et références

Notes

  1. ↑ Au début du xxie siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loino 2002-276 du 27 février 2002 [archive], dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  2. ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l’année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l’ensemble des communes.

Références

  1. ↑ Saint-Victor-Malescours [archive] sur le site Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui de l’EHESS, consulté le 21 juillet 2012.
  2. ↑ 100 ans d’agriculture en Haute Loire – Chambre d’Agriculture
  3. ↑ Archives départementales
  4. ↑ Liste des maires de la Haute-Loire [archive] sur le site de la préfecture (consulté le 1er octobre 2014).
  5. ↑ Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui [archive] sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
  6. ↑ Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années2006 [archive], 2011 [archive], 2012 [archive].
  7. ↑ Châteaux de Haute Loire; Régis Thomas; Édition Watel 1993
  8. ↑ Châteaux de Haute Loire; Régis Thomas; Edition Watel 1993

Voir aussi

  • Communes de la Haute-Loire

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Saint-Victor-Malescours, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • Saint-Victor-Malescours sur le site de l’Institut géographique national
  • Saint-Victor-Malescours sur le site de l’Insee

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-Victor-Malescours de Wikipédia en français (auteurs)



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