Un chien dort la nuit, mais aussi souvent dans la journée. Il a la faculté d’avoir un sommeil léger dans la journée. Il ouvre souvent les yeux pour savoir ce qui se passe. La nuit, il est comme nous, il dort d’un sommeil profond. Certains chiens ronflent, d’autres rêvent tout haut en grognant. Le chien a aussi la faculté de se réveiller aux moindres bruits légers et de réagir très vite. Un chien nerveux sursaute parfois en dormant.
Le chien est certainement le mammifère qui a besoin le moins de dormir, car il forte capacité de récupération.
Les cycles du sommeil, c’est à dire les périodes pendant les quelles il dort sans revenir à l’état de veille, sont répartis sur vingt quatre heures. A cinq semaines, le taux de sommeil tombe à 65% en moyenne et se stabilise pour le restant de la vie du chien. La période la plus favorable à l’endormissement va de 13 heures à 5 heures du matin ; tous les canidés restent en général dans les Bras de Morphée de 21 heures à 4 heures sans interruption. Chaque cycle inclut deux phases : celle du sommeil profond et celle du sommeil paradoxal, pendant lequel ont lieu les rêves.
La structure du sommeil chez le chiot n’est pas encore organisée. Normalement le sommeil est constituée de trois cycles. Chacun des cycles comprend deux phases qui s’enchaînent :
- il y a le sommeil profond ou sommeil lent, parce que l’activité cérébrale y est lente avec différents paliers de sommeil profond. Pendant cette phase, l’activité cérébrale est ralentie. Le tonus musculaire est conservé. Le chiot connaît beaucoup de périodes de sommeil profond. Il rêve pendant approximativement 90% de son temps. Pour le chien adulte, c’est le contraire, le sommeil paradoxal ne représente plus que 35% de la durée du cycle. Chaque phase de sommeil paradoxal dure 6 minutes et apparaît toutes les 20 minutes.
- Quand le sommeil profond est terminé, on passe directement à la phase du sommeil paradoxal ou rapide. Cette phase est rapide car parce que l’activité électrique est rapide. Et paradoxal parce que, bien que l’individu soit en train de dormir, son cerveau présente une activité électrique qui ressemble à celle de l’état de veille, c’est le moment où l’on rêve même quand on est un chien. Pendant ce cycle, le relâchement musculaire y est maximal, mais les ondes cérébrales rappellent celles de l’état de veille.
Les cycles de sommeil du chien adulte ressemblent beaucoup à ceux de l’homme. c’est à dire qu’ils durent environ deux heures en moyenne, avec une demie heure de sommeil profond et une trentaine de minutes de sommeil paradoxal.
Comme nous, le chien peut présenter certaines pathologies liées aux troubles du sommeil. En cas d’augmentation du temps passé à dormir, on parle d’hypersomnie, provoquée par une maladie héréditaire, la narcolepsie-cataplexie, elle touche surtout les labradors, les caniches nains, les bassets-hounds et les pinschers moyens ; en cas de diminution, c’est l’insomnie, qui peut être due à de nombreuses pathologies.
source: http://www.chiensaz.com/fr/veterinaire/pathologie-du-chien/sommeil
Dis moi comment tu dors …« Docteur, je ne dors plus. Lady se réveille chaque nuit entre 2 et 5 heures » me dit cette propriétaire, le teint hagard, les yeux las. Dis moi où tu dors …Pour le chat, le lieu de couchage est souvent un signe mineur. Cependant, un changement de lieu, par exemple un éloignement de la compagnie du propriétaire, peut s’avérer être un signe d’une altération psychologique, comme une anxiété ou une dépression. L’insomnie des animaux âgésLe chien ou le chat qui prend de l’âge présente souvent des altérations de nombreux comportements parmi lesquelles des perturbations du sommeil. Avant toute administration de somnifères, un diagnostic s’impose. S’agit-il d’une dépression, d’une insuffisance thyroïdienne, d’une autre perturbation hormonale, d’une affection tumorale ou autre? Avant de dire « c’est dû à l’âge » ou « c’est parce qu’il est vieux », avant d’euthanasier ce compagnon de toute une vie, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire afin qu’un diagnostic soit réalisé. Dès ce moment, il sera sûrement possible de soigner, d’améliorer la condition générale et de donner un confort agréable pour tous – animaux et humains – au cours de ces dernières années de vie en commun. Dr Joël Dehasse De quoi rêve-t-il ?Les chiens rêveraient de ce qu’ils font dans la vie quotidienne, dans la journée : courir après quelque chose, aboyer/grogner, faire sa toilette, se balader, jouer avec ses maîtres… En fait les chiens pensent à ce qu’il s’est passé dans leur vie, à leur souvenirs. Pendant combien de temps ?Des études ont montré que la fréquence et la durée des rêves chez le chien ont un rapport avec leur taille. Par exemple, des Dogues allemands peuvent rêver pendant 5 minutes environ, toutes les 45 minutes à peu près, tandisque les plus petits chiens peuvent rêver moins d’une minute environ toutes les, à peu près, 10 minutes. Nina China
Qu’il semble calme dans son panier ou sur sa couche, plongé dans un profond sommeil. On en oublierait presque les bêtises que le chiot a faites dans la journée ou les pleurs de la nuit ! Le repos est indispensable tant au chiot qu’au chien adulte, pour son bien-être physique et psychologique. Il faut donc le respecter. Bien que l’animal nous donne toujours l’impression de récupérer très rapidement de ses efforts ou d’un état de fatigue ou d’être frais et dispo en un quart de tour, il a besoin de ce sommeil réparateur sans quoi il pourrait présenter certains troubles du comportement. C’est la raison pour laquelle il est fortement déconseiller de vouloir rendre la pareille à un chien qui ferait la « java » une partie de la nuit ou de la journée en venant le perturber à son tour. De tous les carnivores, le chien est celui qui dort le moins. Un chiot peut dormir jusqu’à 98 % de son temps, une moyenne qui baisse au fur et à mesure qu’il grandit pour s’établir à 65 % à l’âge adulte et pour le restant de sa vie. Le sommeil du chien se décompose en cycles, eux-mêmes composés de deux phases : le sommeil profond puis le sommeil paradoxal. Le sommeil profond est celui qui débute chaque phase. Bien que l’activité cérébrale soit ralentie, le chien préserve tout son tonus musculaire durant celle-ci. Et de plus il rêve ! Avec le sommeil paradoxal, qui s’approche davantage de l’état de veille, l’activité de certains muscles se met à diminuer. A noter que le sommeil paradoxal est plus important chez le chiot (90 %) que chez l’adulte (40 % environ). Une phase de sommeil paradoxal s’étend en moyenne sur six minutes et ce, toutes les vingt minutes. C’est durant cette phase que le chien rêve, ce qui peut surprendre le maître qui ne connaît pas très bien la vie du chien. Le chien présente la particularité de pouvoir bouger pendant qu’il rêve. A quoi rêve donc notre chien lorsqu’il se met à remuer les pattes ou que son corps sursaute, qu’il se met à japper ou bien alors pousser un soupir dont on ne sait si c’est l’extase ou le désappointement qui en est la cause ? Poursuit-il un chat ou bien un congénère ? Lui seul le sait. Insomnies et hypersomnie (le fait de trop dormir) sont des pathologies que l’on rencontre aussi chez le chien. Mais un chien somnambule, ça on en a encore jamais vu ! Quoiqu’il en soit, un chien normalement constituer peut dormir n’importe où, cela lui importe peu ; il est capable de dormir sur un tas de cailloux comme le veut l’expression populaire. Evitez de placer la couche du chien dans des endroits surchauffés ou en plein courants d’air. Si vous installez une niche dans le jardin, ne serait-ce pour qu’il en profite dans la journée, faites en sorte qu’elle ne soit pas exposée aux intempéries et calculez son emplacement en prenant compte de l’orientation de la maison. Veillez aussi à la maintenir propre. source:http://www.santevet.com/articles/ne-perturbez-pas-le-sommeil-de-votre-chien Le chien peut souffrir de troubles du sommeil parfois très invalidants. On distinguera deux grandes catégories de problèmes. 1° – L’hypersomnie et la narcolepsie. L’hypersomnie est caractérisée par une durée du sommeil excessive. Elle peut être liée à une série de pathologies qui influent sur la qualité du sommeil, ainsi qu’aux effets secondaires de plusieurs classes de médicaments. Elle intervient également chez les chiens porteurs d’une maladie héréditaire spécifique (une forme de narcolepsie), qui se traduit par un temps de sommeil supérieur à la normale, mais aussi par des crises d’endormissement soudain et brutal. Les labradors, les caniches nains ou encore les bassets sont considérés comme des races plus à risque que les autres. Aucun traitement n’est en mesure de guérir cette maladie, sachant néanmoins que les crises peuvent être atténuées par un traitement pharmacologique. Ses manifestations apparaissent assez tôt dans la vie du chien, et il est important de consulter sans tarder un vétérinaire, qui réalisera un bilan clinique spécifique. Il est intéressant d’ajouter que l’observation du chien, et singulièrement l’étude de la composante génétique à l’origine de la narcolepsie canine, contribue grandement à une meilleure connaissance des troubles du sommeil chez l’humain. 2° – L’insomnie. Un éventail de pathologies peuvent être à l’origine de ce manque aigu ou chronique de sommeil, surtout si elles se traduisent par des symptômes douloureux et/ou des troubles de la sphère respiratoire. L’insomnie peut aussi trouver une origine psychologique. L’anxiété s’inscrit dans ce contexte, avec des réveils soudains durant la phase de sommeil paradoxal, parfois accompagnés de manifestations réflexes d’inquiétude (évacuation d’un peu d’urine, par exemple), voire d’agressivité (liée à un sentiment de panique). Une prise en charge médicamenteuse et comportementale permet de corriger ces soucis. Il en va ainsi également en cas de dépression, dont l’impact sur le cycle du sommeil peut s’avérer très lourd, avec notamment des réveils brusques et fréquents et, plus fondamentalement, des changements structuraux entre sommeil paradoxal et sommeil profond. Le chien va d’ailleurs finir par avoir peur de s’endormir, et traduira cette angoisse par des plaintes, par des mouvements de rotation…, jusqu’à ce que, finalement, il « tombe de sommeil ». En tout état de cause, la démarche la plus salutaire consiste, évidemment, à prendre conseil auprès du vétérinaire. source:http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=10841 |