Classé « espace naturel sensible », ces 115 hectares de vallons, prairies, étangs, rivières et bois, sillonnés de sentiers offrent, aux petits et aux grands, un espace de détente et/ou d’activités physiques : aires de jeux et ballades à poneys pour les enfants, parcours de santé et boucles pour les sportifs, petit train et lieux de restauration pour la détente.
Lacroix-Laval permet également la découverte d’un héritage végétal et historique riche. Côtoyant un château dont les fondations datent du XIIe siècle, le potager et la roseraie historiques sont des conservatoires de fruits, de légumes et de fleurs d’origines lyonnaises anciennes et remarquables.
Le château de Lacroix-Laval est un château, du xvie siècle, qui se dresse sur la commune de Charbonnières-les-Bains dans le département du Rhône en région Rhône-Alpes. Il a remplacé un ancien château fort du xiie siècle.
Le château de Lacroix-Laval, avec son parc est situé dans le département français du Rhône sur les communes deCharbonnières-les-Bains, Marcy-l’Étoile et la Tour-de-Salvagny. Il domine le vallon de Charbonnières.
Un premier château est construit au xiie siècle. Au xvie siècle, on en élève un nouveau sur les ruines du précédent.
Au début du xviiie siècle, Jean Boussin, dit « de la Croix », seigneur de Laval et trésorier de France, acquiert le domaine qui par la suite prendra le nom de « Lacroix-Laval ».
En 1739, des remaniements importants sont confiés à l’architecte Soufflot. Ces travaux s’achèvent en 1776, soit au bout de près d’un demi-siècle.
À la Révolution, les bâtiments sont saccagés.
En 1919, à la mort du comte Joseph-Léon de Lacroix-Laval, son fils, Ferdinand-Antoine (1858-1942), saint-cyrien (1877-1879 : promotion de Novi-Bazar), capitaine commandant au 12e cuirassiers, officier de la Légion d’honneur(1916)2, fait réaliser des transformations importantes par l’architecte Duchemin ; les travaux seront achevés six ans plus tard. D’autres travaux d’agrandissement et de restauration, lancés par le dernier comte de Lacroix-Laval, sont interrompus en 1942.
Le Conseil Général du Rhône acquiert le domaine et fait restaurer différents éléments entre 1989 et 1990 par les architectes lyonnais Pierre Vurpas et Claude Vigan. Une collection de poupées constituée par une Lyonnaise, Madame Denise Sambat, est exposée dans le château dont une partie est transformée en musée de la Poupée ; leparc, quant à lui, est aménagé pour accueillir le public. L’inauguration du nouvel ensemble a lieu le19 septembre 1990. En 2007, le musée de la Poupée ferme ses portes ; le château abrite désormais des salons de réception.
La construction principale est constituée d’un corps de logis rectangulaire et de deux pavillons, l’ensemble formant un « H ». Chacun des deux étages est, partiellement ou complètement, ceinturé à sa base par un bandeau de pierre ; l’étage de comble est éclairé par des lucarnes. Les angles des bâtiments sont soulignés par des chaînes en bossage en table. Les pavillons sont coiffés de toits en coupole. Au centre des façades sud et nord, des avant-corps d’une travée possèdent un balcon.
La façade sud comprend un étage surélevé et un second étage ; l’avant-corps, en légère saillie, est couronné d’un frontontriangulaire orné d’armoiries ; les pavillons sont en légère avancée ; l’ensemble est précédé d’une terrasse à laquelle on accède par un seul escalier, l’autre, symétrique du premier, ayant été remplacé par un ascenseur pour handicapés. Côté nord, l’ensemble comprend un rez-de-chaussée et deux étages ; l’avant-corps, en légère saillie, est couronné d’un fronton cintré ; les pavillons comportent trois travées.
Des constructions annexes ont été édifiées à l’ouest du château, et notamment une étable, une écurie, une haute tour ronde, une échauguette.
Les paysagistes Duchêne et Linossier ont réalisé, entre 1922 et 1924, le jardin à la française, côté sud, et le jardin d’utilité composé de trois espaces : le « fleuriste », qui comprend une serre et des massifs de plein-air, et qui est dédié aux plantes ornementales destinées à fleurir les salons ; le « potager » pour les légumes ; enfin le « buissonnier » consacré aux arbres fruitiers.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Château de Lacroix-Laval de Wikipédia en français (auteurs)